19 avril 2012
Le dernier barbier
Il ouvrait salon
A la barbe à la barbe
Il ouvrait selon
A la barbe de l’aurore.
Il attendait clients
Rasoir rasoir
Sur son fauteuil pliant
Désespoir désespoir.
Il les avait espérés
Si velus si velus
En avait transpiré
Le soir venu le soir venu.
La nuit était tombée
Hirsute hirsute
Sa journée plombée
Et zut et puis zut…
Il avait tout perdu
Jusqu’à la lotion du temps.
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